Veronika NAGY
Le domicile conjugal comme source des conflits judiciaires. Ce que la face « honteuse » du divorce nous apprend sur le lien matrimonial
Le prix Jean Carbonnier de la recherche sur le droit et la justice 2012 a été attribué à Veronika Nagy, pour sa thèse portant sur « Le domicile conjugal comme source des conflits judiciaires. Ce que la face « honteuse » du divorce nous apprend sur le lien matrimonial », sous la direction d’Irène Théry, directrice d’études à l’EHESS.
- Parcours de Veronika Nagy
Ancienne allocataire de recherche de l’EHESS et ancienne ATER à l’Université Lille 3 Charles de Gaulle, Veronika Nagy termine actuellement un travail postdoctoral consacré aux discours judiciaires sur la paternité dans les litiges relatifs au sort des enfants mineurs. Menée au sein du Centre Norbert Elias (UMR 8562), cette recherche s’inscrit dans le cadre du programme « Pères en solitaires : paternités contemporaines et nouvelles trajectoires familiales » dirigé par Agnès Martial.
Veronika Nagy est également chargée d’enseignement au Centre d’Éducation Permanente de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et formatrice à l’Institut régional de formation des Allocations familiales, en sociologie du droit de la famille.
Elle est, par ailleurs, expert près la Cour d’appel de Paris, en section traduction et interprétation de langue hongroise.
Sa prochaine publication « Exercer sa paternité, une lubie passagère ? Disqualification des prétentions judiciaires des pères séparés ou divorcés », paraîtra au printemps 2013 (Informations sociales n°176, mars-avril 2013).