Journée(s) d'étude
Date : 25 janvier 2018
Le 25 janvier 2018
De 09h00 à 16h30
Université Paris 1
Centre Panthéon
Salle 1
Le droit de l’environnement est confronté à deux challenges majeurs : conserver la biodiversité (et les services écosystémiques) et protéger le climat. Ces deux défis convergent sur la question des puits de carbone (forêts, terres cultivées, nature ordinaire) dont la préservation et le développement seront assurément cruciaux dans l’optique des deux ambitieux objectifs de l’Accord de Paris, la contention du réchauffement à 1,5 ou 2°C et la neutralité carbone dans la seconde moitié de ce siècle.
Dans le même temps, la nature ordinaire (terres péri-urbaines, agricoles, forestières…) voit son rôle reconnu dans la préservation de la biodiversité (corridors écologiques) et émerger un nouveau besoin de protection. Le climat et la biodiversité ont également en commun d’avoir participé à l’émergence et au développement d’instruments économiques basés sur la compensation. La jonction entre la biodiversité et le climat peut ainsi s’opérer par le service écosystémique d’absorption et de séquestration du carbone. De ce constat, est née l’idée d’une réflexion à mener sur les outils économiques émergents et novateurs de protection du climat ou de la biodiversité qui pourraient se transposer d’un domaine à l’autre (du climat vers la biodiversité ou l’inverse), ou être utilisés pour protéger en même temps le climat et la biodiversité (protection intégrée), notamment par le biais des « LULUCF » (utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie).