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S’interroger sur l’oubli et le droit permet de réinterroger sous un autre angle l’État et sa Justice dans leur rôle de gardiens de la mémoire judiciaire, de questionner les usages et mésusages, et d’examiner les fonctions politiques et sociales de la conservation mémorielle du crime et du criminel. Dans un contexte particulièrement ambigüe, où le droit à l’oubli sonne comme une revendication de plus en plus entendue, où les juridictions européennes sanctionnent les pays, comme la France, pour une collecte trop minutieuse et une conservation trop longue des passés judiciaires, mais aussi dans un contexte où l’État cherche davantage à tracer, à suivre, à se souvenir, pour mieux poursuivre et contrôler, il n’est pas anodin de poser un regard rétrospectif sur cette dialectique mémoire/ oubli dans le champ pénal, pour mieux envisager sa construction et partant ses effets et ses fonctions à travers le temps.

Sous la direction de Jean-Pierre Allinne (Direction), Sylvie Humbert (Auteur), Soula Mathieu (Auteur).

Paru le 25 octobre 2017

Essai (broché), La documentation Française, Histoire de la Justice, collection de l’Association française pour l’histoire de la justice.