CATELAN Nicolas, CIMAMONTI Sylvie et PERRIER Jean-Baptiste (dir.)
PUAM, Aix-en-Provence, 2014, ISBN : 9782731409277
Pilier de la construction européenne, la coopération entre États membres prend une dimension particulière lorsqu’il s’agit de garantir aux citoyens européens un espace de liberté, de sécurité et de justice. Cet objectif n’est certes pas nouveau, mais la montée du radicalisme, le 11 septembre 2001 et les attentats perpétrés sur le sol européen ont donné un sens particulier à cet objectif. En effet, ces évènements ont conduit l’Union européenne à se doter d’un véritable arsenal normatif ayant pour objet de lutter contre ce phénomène particulier qu’est le terrorisme.
À travers Eurojust, Europol, le mandat d’arrêt européen, les mesures restrictives de gel des avoirs ou encore la lutte contre la radicalisation violente et les accords d’échange de données avec les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne a considérablement favorisé et accéléré la lutte contre le terrorisme.
Or, l’Union a toujours eu à cœur de ne pas sacrifier les droits et libertés fondamentaux sur l’autel de cette légitime lutte.
Ce faisant, l’Union européenne a clairement posé les jalons d’une politique anti-criminelle moderne qui, sans nier la spécificité du terrorisme, n’a cessé de promouvoir auprès des États membres le respect des principes essentiels d’un État de droit.
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