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Cet ouvrage a pour vocation d’éclairer les enjeux critiques de l’usage de la notion d’emprise au sein du couple au regard des violences qui sont susceptibles d’y être commises. L’emprise amoureuse qu’exprime le romantisme ou les traités de séduction, l’emprise joyeuse ou les liens d’attachements réciproques ne sont malheureusement pas son objet. C’est de l’emprise sociale et interpersonnelle dont il s’agit. De celle qui empêche d’être soi, détruit l’estime de soi et aliènent jusqu’à la perte de soi. Une grammaire qui se conçoit dans une anthropologie des violences physiques et psychologiques dont les femmes sont les premières victimes.

Longtemps considérées comme étant du ressort de la sphère privée et de l’ordre de l’intime, ces violences sont actuellement l’objet d’une prise de conscience collective et sont devenues tout à la fois des questions d’ordre public, de justice et d’éducation. Elles engagent à la mise en place de nouvelles interventions sociales pour que les personnes qui en sont victimes puissent être mises en sécurité et sécurisées. Ce sont toutes les implications des nouveaux dispositifs juridiques et des nouvelles politiques publiques à la suite du Grenelle des violences conjugales que ce livre analyse.

Celle-ci est inter disciplinaire, inter professionnelle et intègre les réflexions de la société civile et des associations. Loin d’une lecture strictement institutionnelle elle a pour vocation d’institutionnaliser de nouvelles pratiques et de nouveaux engagements pour que le droit et la justice soient deux vecteurs de lutte efficaces concernant les violences au sein du couple.

Sous la direction d’Isabelle Rome, Haute fonctionnaire à l’égalité Femme/Homme du ministère de la Justice et d’Éric Martinent, Docteur en droit, maître de conférences associé,  institut international pour la francophonie – Université Jean Moulin Lyon 3.

Édition : Dalloz

Parution : 17/03/2021

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