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Vidéosurveillance de rue, compteurs connectés, fichiers numériques, puces RFID, lois sur le renseignement, géolocalisation, programme «  Prism  » de la NSA, reconnaissance faciale, traçage, recommandations et offres prédictives de la grande distribution… la surveillance est omniprésente dans les débats publics et semble avoir investi l’ensemble des territoires de la vie quotidienne, accréditant la thèse de l’avènement d’une véritable société de la surveillance généralisée.

Fantasme sécuritaire ou panique liberticide, la surveillance est également devenue un objet de réflexion scientifique, ouvrant un champ de recherche et d’analyse en plein développement : les Surveillance Studies.

En privilégiant une démarche pluridisciplinaire (littérature, philosophie, science politique, sociologie, sciences de la communication) et en prenant en compte les évolutions médiatiques de la société ( écrans, réseaux, plateformes), cet ouvrage propose un panorama complet des théories de la surveillance, des textes fondateurs (Bentham, Taylor, Weber, Foucault, Deleuze…) aux notions les plus récentes («  vigilance  », «  sousveillance  », «  capitalisme de surveillance  », «  shareveillance  », «  exposition  »).

Depuis ces premières approches essentiellement organisationnelles, le champ s’est ouvert à la complexité des enjeux sociaux, politiques et personnels de la nouvelle «  économie de la visibilité  » numérique, laissant entrevoir l’émergence contemporaine d’une véritable «  culture  » de la surveillance.

Auteur : Olivier Aïm

Éditions : Armand Colin, collection « Collection U », 2020.

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