La Mission réalise depuis 2019 un Tour de France et d’Europe destiné à présenter les financements qu’elle propose et à sensibiliser les chercheur.es à ses objectifs : financer, accompagner scientifiquement, mais également valoriser auprès des professionnels de justice, des décideurs politiques, et du grand public, des projets de recherche sur le droit et la justice. Les recherches menées sous financement de la Mission sont nécessairement portées collectivement par plusieurs équipes de recherche et ancrées dans une pluridisciplinarité entre matières telles que le droit, la sociologie, la science politique, l’anthropologie, l’économie et la psychologie. Après Bordeaux et Lyon en 2019, le « Tour de France » de la Mission de recherche Droit et Justice s’est poursuivi le 13 janvier 2020 à Lille et s’est même élargit à l’Europe avec Bruxelles le 15 janvier dernier.
Dans le cadre de son « tour de France des laboratoires de recherche », la Mission de recherche Droit et Justice a présenté ses activités le 13 janvier dernier aux acteurs lillois.
Accueillies par deux membres du conseil scientifique de la Mission, Nicolas Postel, Premier Vice-Président de l’Université de Lille et Julie Alix, Professeure de droit à l’Université de Lille, au sein de la Maison européenne des sciences humaines, Valérie Sagant, Directrice de la Mission et Kathia Martin-Chenut, Directrice adjointe scientifique, ont pu dialoguer avec les chercheurs et chercheuses lilloises, ainsi que les autorités judiciaires. Ont participé à la rencontre Monsieur le Président du Tribunal judiciaire, madame la Secrétaire générale du Parquet, ainsi que les représentants de l’École nationale de la Protection judiciaire et des directions interrégionales des services pénitentiaires et de la PJJ.
Parmi les thèmes abordés : la nécessité de promouvoir une plus grande interdisciplinarité dans les travaux de recherche sur le droit et la justice, un critère fondamental pour la Mission et son Conseil scientifique, mais aussi le développement de recherches-action ou de recherches empiriques, associant les acteurs de terrain. La Mission s’efforce de constituer une passerelle entre la communauté scientifique, les décideurs et les acteurs de terrain. La diffusion, sous des formes facilement accessibles des résultats de recherche constitue pour elle une priorité absolue. En témoigne le nouveau format de publication lancé par la Mission : l’Actu-Recherche.
La rencontre a également été l’occasion de présenter les recherches récentes ou en cours conduites par des chercheurs et chercheuses de la région, parmi lesquelles :
Valeur de la gouvernance d’entreprise et gouvernances des valeurs de l’entreprise. Recherche sur les effets des codes de gouvernance
Jean-Christophe Duhamel et Réda Sefsaf : http://www.gip-recherche-justice.fr/publication/valeur-de-la-gouvernance-dentreprise-et-gouvernance-des-valeurs-de-lentreprise-recherche-sur-les-effets-des-codes-de-gouvernance-et-les-strategies-de-communication-en-matiere-de-gouv/
(présentée par Jean-Christophe Duhamel)
E-RED. (Le e-règlement extrajudiciaire des différends). Le déploiement d’une justice alternative en ligne
Sandrine Chassagnard-Pinet : http://www.gip-recherche-justice.fr/publication/le-e-reglement-extrajudiciaire-des-differends-le-deploiement-dune-justice-alternative-en-ligne/
(présentée par Aurélien Fortunato)
Les longues peines
Nicolas Derasse et Evelyne Bonis-Garçon : http://www.gip-recherche-justice.fr/publication/les-longues-peines/
(présentée par Julie Alix).
Mercredi 15 janvier, la Mission de Recherche Droit et Justice a rencontré à Bruxelles au sein de la Fondation Universitaire les chercheur.es et spécialistes des études en sciences humaines et sociales sur le droit et la justice en Belgique. Valérie Sagant, directrice de la Mission, Kathia Martin-Chenut, directrice adjointe et Françoise Tulkens, professeure à l’université de Louvain, ancienne juge à la CEDH et membre du conseil scientifique de la Mission en ont présenté les principales activités.
Les équipes de recherche belges sont invitées à travailler avec la Mission, à y soumettre des projets en lien avec les appels régulièrement lancés mais également en dehors du giron de ces derniers, aux seules conditions de viser l’exigence scientifique, une utilité sociale ou politique, et de présenter un intérêt pour les chercheur.es et professionnel.les en France. Ils peuvent notamment être l’occasion de riches partenariats transfrontaliers entre les deux pays.
Retrouvez l’article sur les précédentes étapes : http://www.gip-recherche-justice.fr/2019/09/30/la-mission-entame-un-tour-de-france-a-la-rencontre-des-chercheurs-et-des-professionnels-du-droit/