La réforme des institutions de la Ve République s'articule autour de trois orientations majeures :
- des droits nouveaux pour les citoyens
- un pouvoir exécutif mieux contrôlé
- un Parlement profondément renforcé
De nombreuses dispositions de cette réforme concernent la Justice.
Ecoutez l'interview de Vincent Droullé, juge administratif, Catherine Pautrat, magistrat, ancien Secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature, Laurent Vallée, Directeur des affaires civiles et du Sceaux et Ludovic Jariel, magistrat, auteur de plusieurs études d'impact :
L'instauration de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) a été prévue à l'article 61-1 de la Constitution.
La loi organique du 10 décembre 2009, le décret du 16 février 2010 relatif aux règles de procédure, le décret du 16 juillet 2010 relatif à l'aide juridictionnelle et les deux circulaires concernant ces textes, concrétisent cette importante réforme.
Ecoutez l'interview de Jean-Marc Sauvé, Vice-président du Conseil d'Etat, Vincent Droullé, juge administratif, et Guillaume Drago, Professeur à l'Université Paris II Panthéon-Assas :
La création du Défenseur des droits a été prévue à l'article 71-1 de la Constitution.
La loi organique du 29 mars 2011, le décret du 29 juillet 2011 relatif au fonctionnement des services du Défenseur et le décret du 29 juillet 2011 relatif à la procédure applicable devant lui, concrétisent cette importante réforme. Ces textes visent à donner plus de cohérence et de lisibilité à l'ensemble institutionnel chargé de la protection des droits et des libertés.
Ecoutez l'interview de Laurent Vallée, Directeur des affaires civiles et du Sceau au Ministère de la Justice et des Libertés :
La réforme des institutions a profondément modifié l'organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
La loi organique du 23 juillet 2010 concrétise cette réforme destinée à apporter de nouvelles garanties d'indépendance à l'autorité judiciaire et à rapprocher la Justice des citoyens.
Ecoutez l'interview de Catherine Pautrat, magistrat, ancien Secrétaire général du CSM :
Depuis avril 2009, le Gouvernement doit, pour la plupart des projets de loi, transmettre une étude d'impact au Conseil d'Etat puis au Parlement. Ce document, qui précise les conséquences juridiques, financières, sociales et environnementales du texte, vise à améliorer la qualité des lois.
Ecoutez l'interview de Ludovic Jariel, magistrat, auteur de plusieurs études d'impact et de Marie Audubert-Quenot, antérieurement chargée de coordonner les études d'impact au Ministère de la Justice et des Libertés :
- le dossier thématique sur la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008
Réalisation du dossier et des interviews :
© Ministère de la Justice et des Libertés - DICOM - Damien Arnaud